Tuesday, April 10, 2012

L'annonce du printemps vol.2

L'an dernier dans ma petite ferme au fin fond de l'Outaouais (au Québec donc) l'arrivée du printemps avait été un évènement plus que remarquable. Ici, avec ces histoires de soleil qui fait n'importe quoi la nature réagit au quart de tour. Hier, dimanche 8 avril 2012, c'était encore l'hiver mais depuis ce matin on a changé de saison. Ce n'est pas tant le redoux qui me fait dire ça (il fait entre -10 et +10), une petite vague de froid ou de blanc est vite arrivée, ça avait d'ailleurs été le cas déjà au Québec, mais certains signes ne trompent pas : Dame nature s'est réveillée.

Monday, April 9, 2012

"I was born 1000 years ago"

Comme vous le savez, les forêts, les castors et le grand nord ont été les principales raisons de ma venue ici. Je pensais partir ici en "ermite" pour enfin vivre en accord avec mes pensées. Jouer à celui qui n'aime pas notre espèce c'est rigolo, mais je suis un homme de conviction qui s'efforce de vivre en accord avec ses paroles. Loin d'être naïf, j'avoue pourtant sans aucun souci avoir foncé tête baissée dans cette belle utopie, pouvoir laisser tout tomber, vivre suffisamment loin de cet animal si laid et stupide pour enfin pouvoir vivre heureux avant de devenir trop aigri (à moins que je ne le sois déjà ?).  Malgré cela, j'aime construire ma "philosophie" sur des bases solides que sont la connaissance et la capacité de se remettre en cause en permanence ; ce qui m'a naturellement poussé à combler mon ignorance quant à la (les) culture(s) du pays, son histoire...

Saturday, April 7, 2012

Un orignal et ça repart

En quête d'un élément "motivateur" qui tarde à se présenter, je travaille tous les jours en attendant mon jour de repos et quand ce dernier arrive le moral redescend encore un peu plus. Flemme de sortir, fatigue dès le premier coup de pédale, temps affreusement long. Il m'arrive de me préparer pour la ballade de la journée, je sors 5 minutes fais demi-tour et retourne dans ma grotte. Pour couronner le tout j'ai reçu une lettre des services d'immigration avec l'intégralité de mon dossier retourné pour "refus de paiement"... Trois mois que j'attendais une réponse mais je l'imaginais un peu plus positive.

Friday, April 6, 2012

Et sinon... Les canadiennes ?

La question revient trop souvent (précisément en 2e position après le célèbre "Ca va ? Tu n'as pas trop froid ?"), je me dois d'y répondre de manière groupée. J'ai laissé la mienne sur Montréal, un copain s'en occupe et la sort de temps en temps. Je regrette qu'elle ne soit pas venue avec moi au Yukon, au final on ne se sera connu que 4 nuits et en plus je n'étais pas le seul à profiter d'elle. 

Thursday, April 5, 2012

Anecdotes de voyage

Petit rappel à l'ordre (suite au dernier article), tant que la santé (surtout celle de mes proches) est là rien n'est grave. Ca reste et ça restera ma ligne de conduite. Des nouvelles du frère (ça faisait longtemps) permettent de recentrer mon esprit et de me rappeler que j'ai une chance inouïe d'avoir pu faire tout ça. Entendons nous bien, je parle de chance de pouvoir marcher et porter un sac, tous ceux qui m'ont dit "Wahouuu la chance" quand je racontais mes histoires n'ont pas saisi que rien ne les empêchait d'acheter un billet d'avion pour voyager également. On parle donc de choix et non de chance dans ce cas là.

En dehors de mes articles "états d'âme", j'ai souvent écrit ici à froid. C'est plus facile pour garder l'essentiel et mettre ses émotions de côté. Mais j'ai certainement oublié un grand nombre de petites anecdotes qui  sont encore maintenant quelque part dans ma petite cervelle. Je vais donc essayer d'en partager quelques unes.

Tuesday, April 3, 2012

Solitude et misanthropie : la rupture

Qu'est ce qui peut bien se cacher sous ce titre ? Je vois déjà mes proches se dirent "Il a enfin trouver quelqu'un", à la vue des questions et remarques, ce phénomène à l'air d'avoir son importance à vos yeux. Mais le sujet est bien plus préoccupant pour moi, et je regrette quelque peu par avance de vous faire voyager autour de mon neurone plutôt qu'au pays des castors.